Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


Recherche


Index des rubriques
Actualités
itininéraire perso

Calendrier
Septembre 2005
LunMarMerJeuVenSamDim
   1234
567891011
12131415161718
19202122232425
2627282930  

Ailleurs sur Joueb.com

novelleté de matdeste
Lundi (12/09/05)
Genève
--> séjour avec zaza
 


 

Concurrence française : dumping social dans nos pharmacies" tel était à quelques mots près l'article qui me pendait au nez lors de mon entrée dans la gare de Genève.
Drôle de façon d'accueillir les touristes!
Pendant l'ombre d'un instant, je compris ce que pouvait ressentir un Sénégalais fraîchement arrivé en France et tombant un jour de discours de notre Jean-marie national!
Heureusement, une jolie demoiselle blonde m'attendait sur le quai et m'enleva pour me faire découvrir les charmes plus profonds de la ville de Calvin!
Nous courrions déjà après le tramway, mode de locomotion le plus usité dans la ville lacustre, quand "la Calvinus" - jolie blonde et blanche d'une autre saveur, m'arrêta!
Au diable l'avarice! J'achetai une bonne bière artisanale!
Aussi, sommes-nous montés dans la rame suivante : direction Troinex où m'attendais mes hôtes, via Carouge.
Mes hôtes? ben, ma copine aurait pu dire : "viens chez moi , j'habite chez une copine"! Elle logeait, en effet, chez une institutrice au moeurs trop délicats pour ma part mais très accueillante au demeurant : une cinquantenaire végétarienne, se lavant au thé bio et mangeant du pain acheté chez "Nature et découverte" ou vice versa.
Enfin, nous repartions après quelques salves de baisers pour visiter le tout Genève.
Retour à Carouge, tram 12 direction Moillesulaz, via station Bel air, Rive .....
Toutefois, nous ne voulions pas tomber des nues devant le cliché trop bobo, des amoureux béats devant un lac magnifique et figés, bêtas devant l'original tour Eiffel genèvoise, le jet d'eau haut de 1111 m(?!).
Aussi, nous avons commencé par faire la rue de Rivoli.Que dis-je? Une rue où figurait un h&m , un Zara, la fnac...bref le tralalala des chaînes commerciales que doit aujourd'hui accueillir une ville digne de ce nom!
Toutefois, la coop et le mi gros me changèrent un peu des habituels BHV et autres galeries. Une enseigne Davidoff ne me laissa pas non plus indifférent , ni mon stock de francs d'ailleurs.
Enfin, on décida finalement de se la jouer vraiment touriste!
Nous passâmes à coté de quelques vaches en carton-pâtes grandeurs nature, parées par les artistes locaux pour l'occasion. Nous traversâmes derechef les haras d'éléphants du cirques KNIE, et nous plongèrent sur les bords du grand lac!
Rien d'exceptionnel, que du fantasmagorique!
Imaginez-vous, face à la mer, face à un petit Saint-tropez, avec la montagne en fond d'écran et le soleil en bas relief!
Voyez, les pêcheurs tenant leurs cannes à bout de bras, tentant de rivaliser avec le grand jet s'enorgueillissant de tant de hauteur!
Bref, c'était la mer dans la montagne et moi enlacé avec Isabelle!
N'étant pourtant pas saoul, je me sentais si ivre que j'optai pour une pause au bar!
J'entrai dans la brasserie du Molard, ayant pignon sur la place du même nom, et je m'offris une bonne Red Bull!
Nous étions assez français pour ne pas être calviniste!
Raffraichis, là où les Mouettes, ces petits bateaux faisant office de transports publics, ne nous étaient plus d'aucun secours; nous primes nos jambes à notre cou et décidèrent de marcher le long d'une rue pleine d'embrassades.
En fait, nous nous dirigions vers la vieille ville.
Nous grimpions dans les rues fortifiés, escaladions des dos d'ânes, marchèrent sur les traces de saint Pierre et arrivèrent finalement à sa cathédrales!
Bien sûr, nous avions dus nous arrêter dans les confiseries, chocolateries et quelques bancs pour d'autres gâteries! Peu importe, les jours se succédèrent sans que les coucous Suisses ne nous rappellent que le temps n'avait pas suspendu son vol!
Pourtant mon train parti un soir de dimanche, ce maudit jour où même les étudiants reprennent le chemin de la Place Neuve si cher aux joueurs d'échec .....
Adieu miss katastrof , le lac fut bien clément et ses jours chez nos amis du jura ennivrant malgré l'absence d'absynthe digne de ce nom!






Ecrit par matdeste82, à 11:53 dans la rubrique "itininéraire perso".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 commentaires)


Dimanche (28/08/05)
poésie de l'aube
--> isabelle à donc les yeux bleu gris

Que j’aime à me promener le long de ce passage,
Ou seule sait me

Ecrit par matdeste82, à 22:52 dans la rubrique "itininéraire perso".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 commentaires)


Jeudi (28/07/05)
le corbeau et le renard en argot
J'ai trouvé un petit texte qui mérite d'être remis au gout du jour.

Le corbac et le Robard
(d'après le poème "Le corbeau et le renard" de Jean de la Fontaine)

Un mahousse corbac dans un arbre planqué,
S'enfilait par la tronche un coulant baraqué.
Un r'nard qu'était marle et qu'avait du blaire,
Vint y cirer les pompes pour lui faire son affaire.
"Salut du corbac ! Tu sais qu't'es vachement carrossé,
Avec ton costar chicos et toujours bien brossé !
Sans déconner, si tu jactes aussi bien que t'es sapé,
T'es le mecton à la redresse du feuillu d'ce loinqué."
Aussitôt, le serin esgourdant c'te salade,
Pour mettre le paquet et larguer une aubade,
Débloque le verrou et paume son casse-graine.
En piquant le calendos, l'fox lui bonnit : "Tu m'fais de la peine !
Si t'étais moins tarte, t'aurais lu La Fontaine,
Et t'aurais su qu'on parle pas la bouche pleine !"
Le corbac complètement refait et vachement déconfit,
Jura qu'à c't'heure, il tortorerait dons son lit !



Ecrit par matdeste82, à 14:56 dans la rubrique "itininéraire perso".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 commentaires)


Jules Verne : hommage
--> Eppur le Krasnikovnaute
Je voulais rendre hommage à ma façon à ce sélénites du roman d'anticipation.Ainsi, j'avais pris quelques minutes à phileas pour écrire ce petit texte intitulé Eppur le Krasnikovnaute.
Le texte est court car il était prévu pour un concours dont la contrainte était qu'l tienne en une page.
Pourquoi Eppur?.... Hommage à Galilé : "Eppue si muove" : " et pourtant elle tourne" .
Le krasnikovnaute? ...krasnikov est un chercheur sur les nouvelles perspectives de voyages dans l'espace.
- naute : voyageur dans la bulle de krasnikov..(comme cosmonaute, thanatonaute)

Eppur le krasnikovnaute


 Eppur était dubitatif. Le signal de l’émetteur l’avait mené jusqu’ici, là où, en contrebas de la citadelle fortifiée par Vauban au XVII siècle, le Doubs soutenait de ses flots une péniche vulgaire. Le rat s’était-il perdu dans ce qui ne ressemblait à rien de moins qu’une vielle barge abandonnée, à peine entretenue par son propriétaire ? Qu’un soubassement de la citadelle abrite le secret de F. Swift, qu’une grotte mène jusqu’à un laboratoire dérobé ne l’eût pas surpris. Mais, c’était bien sur une drolatique « île flottante », au vu et su de tous, que le rongeur manifestait sa présence ! Sans plus attendre, il s’y risqua. Il bondit sur le pont où son abordage fut stoppé par une surprise de taille : la claire-voie d’accès avait été occultée ! Intrigué, il examina le bac de plus près. Il était étonnement fermé, et, plus qu’imperméable, comme préservé de tout agent extérieur. Même à l’air, ses voies semblaient impénétrables! Son scepticisme dégénéra alors en révolte sournoise. Ce n’était pas les précautions d’un éclusier d’eaux douces qui allaient arrêter le jeune astronome ! Il avait déjà cherché F. Swift jusque sous les latitudes de la mer d’Okhotsk, parcouru les pôles technologiques les plus avancés de la récente fédération européenne, et une simple planche de stuc calfeutré ne lui occulterait pas le moindre indice ! Cependant, il pensait bien que le rat l’avait mené en bateau .Que viendrait faire l’intrigant chercheur au pays de l’horloge?Le savant avait récemment publié des clichés très précis des planètes les plus reculées dont certains scientifiques réduisaient la valeur à de simples « montages d’anticipation ».Mais pour d’autres, une invention capitale avait été mise au point et rien n’était plus sûr que les prises de vues aient été réalisées à partir de stations situées bien au-delà de la sphère terrestre : la précision des cratères, des astéroïdes, des nébuleuses dépassait de loin tout ce qui avait été réalisé jusqu’ici. Quoiqu’il en soit, Il n’y avait pas de cap Canaveral en Franche-Comté et Eppur s’y perdait en conjectures.

F. Swift restait introuvable. C’était sans doute la raison du discrédit accordé au génie. Et pour cause : nul savant répertorié sous ce nom dans l’ordre des scientistes! Son sobriquet de Nemo lui allait comme un gant…

L’isolement de Swift ne portait cependant pas préjudice à l’exploration spatiale qui s’enorgueillissait déjà de sa toute nouvelle station martienne! Quoique…l’émoi de la communauté scientifique ne fut pas moindre quand les premières images recueillies par les marsmobiles de EADS confirmèrent la véracité des désormais célèbres « fictions de Swift » ! Il ne fallut rien de plus pour que le jeune astronome devienne un des ces « chasseurs de  swiftographies » dont la plupart n’étaient que des spéculateurs à la quête d’un brevet potentiellement très lucratif!

Ainsi après maintes tribulations, se priver de détruire ce maudit plancher pour récupérer son seul indice ne lui effleura même pas l’esprit. En effet, il avait placé un émetteur sur ce rat qui livrait les clichés au National Astronomic. Celui là même qui était dans le bâtiment inexpugnable. Or, à sa surprise, une voie se fit entendre:

_  « entrez, Eppur, je vous attendais ! »

La claire-voie s’ouvrit et un homme bien connu lui apparut : Mr Nerve ! Son ancien professeur de physique s’imposait au milieu de la cale, aménagée en laboratoire très innovant. Eppur, fut sans dessus dessous ! Et Le temps qu’un éclair le traverse, il comprit ! Le chercheur avait été congédié à la suite d’une histoire de mœurs rocambolesque et avait disparu. Il avait même démissionné de son poste de directeur du CERN de Genève alors que bénéficier des expérimentations incomparables de l’obsolète accélérateur de particules, sanctionnait le travail de toute une vie ! Mais si certains proches prétendaient qu’il était parti à l’étranger pour fuir une procédure judiciaire improbable, la plupart avaient la certitude qu’il affinait ses recherches.

C’était un marginal qui avait des idées bien arrêtées quand à l’avenir de la recherche spatiale ! Il estimait que l’ère des machines industrielles prenait fin, les mégalithes d’acier, les dinosaures à carburant ne joueraient plus dans la conquête spatiale ».Le professeur Nano, ainsi surnommé par ses élèves, était un aficionado de la microtechnique, des nanotechnologies, de l’infinitésimal!D’ailleurs, comment Eppur avait-il pu négliger ces inventions dont Nano avait tant parlées ? Il espérait créer des vaisseaux suffisamment petits, des nanovaisseaux munis d’appareils photos embarqués qui puissent se mouvoir comme les photons de lumière ! Et après avoir fait voyager quelques nanoscopes, il n’était pas réticent à voir l’avènement des premiers krasnikovnautes, primés d’un aller-retour quasi instantané entre deux galaxies au choix ! D’abord, l’infiniment petit, l’infiniment résistant, se mouvant dans l’infiniment rapide. Puis, avec plus de maîtrise, faire une application à une échelle plus humaine pour construire un métro supraluminique spatial.

_ « Eh Alcubierre !tu as apporté ton producteur d’antimatière portable ? »

 Eppur sentit soudain son estomac se nouer. Déjà, il déglutissait avec difficulté. Mais l’antimatière, Nano … tant de rencontres qui l’avaient mené dans la voie de la recherche!En effet, il avait connu le professeur alors qu’il était l’un des plus éminents spécialistes des questions relatives aux voyages dans l’espace. En particulier, il s’était concentré sur la mise en évidence d’énergies nouvelles et notamment l’utilisation de l’énergie du vide quantique, source providentielle annoncée par la théorie de la relativité. Nano avait ainsi obtenu son poste au CERN en démontrant l’existence de tachyon, particule se déplaçant à une vitesse supérieure à celle de la lumière. Deux fois plus vite que les photons ! La perspective d’un déplacement supraliminique n’était plus une simple hypothèse de fiction .Mais, le professeur avait surtout encouragé les recherches appliquées concernant le wrap drive et les théories des Alcubierre, Krasnikov , et autres physiciens avertis !

Notamment, Alcubierre avait imaginé une bulle devant laquelle l’espace se contracte et derrière laquelle il se dilate. Ainsi, en créant une faille spatio-temporelle, on pourrait déjà annihiler les distances astrales ! Plus que traverser la carte de l’espace, il s’agissait de la plier en deux pour passer d’un bord à l’autre !

 Finalement, il suffirait d’embarquer des vaisseaux dans la bulle et la propulser dans un tunnel spatial pour inaugurer des voyages quasi instantané!Perdu en conjecture, le commun des mortels avait vu récemment l’inauguration d’une base martienne ; et, les révélations quand aux perspectives de voyages instantanés dans l’espace, voir dans le temps, fascinaient autant qu’elles commençaient à nourrir un sentiment de crainte envers les sorciers modernes ! Mais, après maintes interrogations -comment le professeur Nano s’était- il procuré ses clichés ? Où en était l’état de ses recherches ? -l’esprit d’Eppur, s’était déjà transporté ailleurs .Quand soudain des hauts parleurs confinés résonnèrent :

_« Swift! La bulle est stabilisée! Tes marsonautes sont prêts à embarquer pour Pluton! Alcubierre n’a qu’à bien se tenir !»

Ecrit par matdeste82, à 14:44 dans la rubrique "itininéraire perso".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 commentaires)


Mercredi (08/12/04)
windows on london
--> les tribulation d'un français en Angleterre
De l'angleterre, je n'en connaissais rien!De Londres, pas grand chose.
Des Anglais, je connaissais bien quelques grands footballeurs ...mais à bien y réfléchir , je me demande si ils ne sont pas français .
Des anglais, j'en étais donc resté aux considérations de Desproges :
"les deux caractère de l'anglais sont l'humour et le gazon.
L'anglais tond son gazon très court , ce qui permet à son humour de voler au ras des pâquerettes.
Comment reconnaître l'humour anglais de l'humour francais? L'humour anglais souligne avec amertume et désespoir l'absurdité du monde.L'humour français se rit de ma belle mère."

Mais, désormais,je pourrai dire des monuments de Londres, du Buckingham Palace, du Tower Bridge ou du Big Ben :
"Si Paris n'était pas, vous feriez de Londres l'eldorado des touristes".

Eh oui ! vous l'aurez compris. Après L'empereur Adrien, De Gaulle et Canto; moi aussi, je suis allé montrer mon cul au garde rouge de la reine!
Ce ne fut pas chose facile : la malchance me poursuivait et l'eurostar failli même partir sans moi car je n'avais pas les papiers requis pour passer la frontière!
Vive les accords de Schengen!
Enfin , on m'accorda tout de même une place royale : le cul entre trois anglais dont le flegme dépassait de loin celui de tout le wagon de touristes!
Mais arrivé à Londres, tout se précipita.
Invasion du métropilitain, marche sur Buckingham Palace, contrôle du Tower Bridge, siège de Trafalgar Square...repos!
Il fallu que je respire!les troupes étaient exténuées!
Aussi, rien de mieux qu'un petit détour dans un pub pour boire une petite guiness : il fallait changer de stratégie.
En effet, le pays est bien plus riche que je ne l'avais imaginé.
J'étais venu pour aller cracher sur la statue de Nelson(veni , vidi , vinci) , pour venger Napoléon.
Mais face à tout ce luxe,je décidai d'opérer une razia à coup de Livre Sterling!
Heu...j'ai quand même un peu manqué de munitions :
Personne ne m'avait parlé des Aston Martin sur nothing hill, des robes à 50000£ chez Harods, de la venalité des cours de l'immoblier....
Décidement, on a pas les mêmes valeurs nous autres francais!
Ruiné, impressionné par les Lions veillant sur Traflagar Square, je me faufilai dans un de ces bus d'un rouge ubuesque .J'osai quelques baragouinages anglophones histoire de passer inaperçu dans Okford Street (la Rivoli londonienne avec ces Gap, h$m, virgin...).
Et arrivé à Waterloo Station, je sautai dans le premier eurostar venu!
Vive la france!



Ecrit par matdeste82, à 07:40 dans la rubrique "itininéraire perso".
Lire l'article ! (suite de l'article + 1 commentaires)


Dimanche (21/11/04)
welcome to the machine
--> bienvenue

 

A la bonne "heur", vous , artistes qui vous vous aventureriez sur la butte de montmartre;évoluez-y au rythme de la montre molle!N'hésitez pas à vous aventurer au dela de notre Sacré coeur où, religieusement, le temps a suspendu son vol pour retrouver une once de relativité temporelle dans la maison du maître Dali. En effet, derrière le collossal monument dédié à Notre-père s'est assis discrètement un petit sanctuaire.Objet du culte : un homme qui se resume à sa moustache! Aussi, nombrilistes égocentriques, montagnards excentriques, n'hésitez pas!Entrez dans le modeste univers du génie.

Certes, Paris fait ici pâle figure à coté de Figerras ou de Barcelone (il s'agit notamment de l'exposotion de reproduction mais aussi d'un nombre non négligeable de lithographie, gravures et sculptures ) mais quel bonheur que de renouer avec "la métamorphose de Narcisse" et autres oeuvres dalinienne! La visite ne durera pas plus qu'une bonne messe mais quel instant priviligié avec le maître!Osez! entrez dans l'univers dalinien!

 

Ecrit par matdeste82, à 23:31 dans la rubrique "itininéraire perso".
Lire l'article ! (suite de l'article + 2 commentaires)